Lancement du parrainage des étudiants par leurs aînés des grandes écoles

Lancement du parrainage des étudiants par leurs aînés des grandes écoles

(MESR) – En mission en France, le Professeur Mary Teuw Niane, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a présidé à Paris la cérémonie de parrainage des étudiants en classes préparatoires par leurs ainés des grandes écoles en présence de plusieurs invités dont le Consul général du Sénégal à Paris M. Amadou Diallo. L’objectif de cet événement est en réalité de contribuer à augmenter le taux d’admission des étudiants sénégalais dans les grandes écoles, mais aussi et surtout de développer une communauté solidaire entre primo-arrivants et anciens étudiants à l’étranger. Moise Sarr, directeur du service de gestion des bourses a remercié au passage l’association Sen’efficience et les autres associations qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette belle cérémonie.

 

 

 

Moïse Sarr, chef du Service de Gestion des Etudiants  sénégalais à l’Etranger (SGEE), n’est pas peu fier du lancement du système de parrainage des étudiants inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles, samadi 23 janvier, à Paris,  à l’ambassade du Sénégal, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane. Il promet que cette solidarité intergénérationnelle sera prochainement élargie à tous les étudiants sénégalais à l’étranger.

« Nous sommes partis d’un constat : les étudiants qui nous arrivent pour les classes préparatoires sont très jeunes, la moyenne d’âge est à peine supérieure à 18 ans. Et avec le rythme des prépas, ils ont besoin de soutien. » Ces propos tenus par le chef du Service de Gestion des Etudiants sénégalais à l’Etranger (SGEE), Moïse Sarr, suffisent pour comprendre toute  l’importance du système de parrainage mis en place par l’association Sen-Efficience au bénéfice des étudiants sénégalais inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles. La cérémonie de lancement a eu lieu samedi 23 janvier, à Paris, à l’ambassade du Sénégal en France, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.

« Ce soutien, ils peuvent l’avoir avec leurs aînés. Grâce à leurs conseils, les jeunes éviteront de commettre certaines erreurs ; avec l’aide des aînés, le taux de réussite des jeunes sera plus important. L’autre intérêt du parrainage, c’est la création d’une vaste communauté solidaire entre nouveaux et anciens à tel enseigne qu’aucun étudiant ne se sentira esseulé. Quand on est en deuxième année de prépa, on prépare le concours d’entrée dans les grandes écoles. On ne peut pas avoir meilleur conseiller que celui ou celle qui était à notre place », poursuit Moïse Sarr.

Si le  système de parrainage ne concerne, pour l’instant, que les étudiants inscrits en classes préparatoires, notre interlocuteur promet qu’il sera prochainement élargi à tous les étudiants à l’étranger : « Mieux, nous allons mettre en place une plateforme avec notre partenaire (Moussa Traoré). L’idée est que tout le monde s’y retrouve comme sous un arbre à palabres. Ce sera une manière d’élargir le parrainage à un plus grand nombre d’étudiants. Pas seulement ceux qui sont en France, la plateforme sera ouverte à tous les étudiants qui sont à l’étranger. Il s’agira concrètement de créer une proximité organisée  pour vaincre la distance », a-t-il dit avant d’ajouter : « Nous avons commencé par les classes préparatoires, nous allons l’élargir. Notre objectif est que tout étudiant, qu’il soit boursier ou pas, mais dès l’instant qu’il est primo-arrivant, que les aînés du pays d’accueil puissent l’accueillir, l’encadrer et l’orienter. »

Très attaché à cette solidarité intergénérationnelle, le chef du Service de Gestion des Etudiants sénégalais à l’Etranger ajoute : « Quand l’Etat investit dans la formation des étudiants, augmente considérablement la bourse d’excellence, il faut qu’en retour, que les bénéficiaires de cet investissement puissent à leur tour servir cet Etat-là. Ils ne doivent pas attendre qu’ils terminent leurs études. Chacun d’entre eux peut apporter sa petite contribution en s’engageant dans ce partenariat, c’est-à-dire  à aider ses petits frères et ses petites sœurs. »

Selon M. Sarr, le parrainage des étudiants est la manifestation de sa volonté de diversifier l’offre de services du SGEE: « Je ne vois pas ma mission sous le seul angle de la gestion des bourses : payer, couper ou annuler. Je veux développer beaucoup de services, que je pourrais appeler missions optionnelles. Se limiter au paiement des allocations, c’est refuser d’être ambitieux. Nous pouvons développer beaucoup de choses liées directement ou indirectement à la réussite de nos étudiants. Aider l’étudiant à trouver un logement adéquat, l’accompagner dans la recherche de stages pour valider son cursus, les démarches administratives pour l’obtention du titre de séjour… Les chantiers sont nombreux. »
Parlant du partenariat avec Sen-Efficience, l’association qui pilote le système de parrainage des étudiants, Moïse Sarr souligne: « Sen-Efficience est une association que nous subventionnons parce que nous avons constaté qu’elle fait un excellent travail en termes d’accompagnement des étudiants sénégalais.  C’est la raison pour laquelle j’avais dit à ses responsables, que nous allions pouvoir réfléchir sur une possibilité de parrainer  nos jeunes qui sont dans les classes préparatoires. Sen-Efficience était donc l’association la mieux placée, car ses membres, pour la plupart,  sont passés par les classes préparatoires. Ils ont commencé l’année dernière, cette année nous avons décidé de l’encadrer  mais aussi de voir comment nous pourrons étendre le parrainage à d’autres étudiants. »                                                        Cheikh Sidou Sylla